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Les fjords de l'ouest (Sogn, Fjordane et Romsdal) De Bergen à Trondheim

30 juin au 15 juillet 2014

Naeroyfjord, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco

Après Bergen, retour aux fjords. À Gudvangen, le Naeroyfjord, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, s'étire sur 17 km et, tel que son nom l'indique, il est très étroit et encaissé (250 m à son endroit le plus étroit).

Cette fois-ci, c'est depuis le niveau de la mer grâce à une croisière de 2 heures que nous visiterons ce fjord réputé ainsi que son voisin, l'Aurlandsfjord, deux bras du Sognefjord, le fjord le plus profond (1308 m) et le plus long du pays (203 km). De chaque côté du fjord, des falaises culminent à 1200 m et ses pentes sont émaillées de cascades et de fermes isolées. Malheureusement, le temps était nuageux. «Vous êtes chanceux», nous dit le capitaine, habituellement, il pleut toujours ici!

C'est vrai qu'il a fait exceptionnellement beau depuis que nous sommes en Norvège. Les gens nous disent qu'il n'a pratiquement pas plu depuis 3 mois et les gazons jaunis nous le confirment! Même les conifères en forêt semblent en souffrir, plusieurs virant au jaune. Lorsque le ciel se couvre et qu'une petite pluie se présente, cela ne dure pas. D'ailleurs, nous apprendrons plus tard que l'été 2014 aura été le plus chaud en Norvège depuis 1986! Youppi!

Depuis le Stegastein, vue imprenable du Sognefjorden
Depuis Aurland, nous empruntons le plus long tunnel routier au monde, 24,5 km, pour atteindre Laerdal. Mais auparavant, nous grimpons avec la moto l'ancienne route qui montait sur le haut plateau désolé mais magnifique pour admirer la vue du fjord depuis la plate-forme de Stegastein. En surplomb et loin en contrebas, le village d'Aurland et son fjord nous offrent une image saisissante de sérénité d'une grande beauté.

Beau trophée de pêche !

Dans la région de Laerdal, il y a deux vedettes : les fruits rouges et le saumon. Cette jolie vallée verdoyante est en effet propice à la culture des fraises et des cerises et elle abrite aussi une des meilleures rivières à saumon du pays. Nous nous sommes donc régalés de ces fraises, très savoureuses en effet. Le goût des vraies fraises, celles des jardins de nos grands-parents, pas ces fraises obèses gorgées d'eau qu'on retrouve dans les supermarchés.

La pêche sportive au saumon a fait la réputation de ce petit village depuis belle lurette. Les anglais viennent y pêcher le saumon depuis plus de 150 ans. Un centre d'interprétation sur le «villaks», le saumon sauvage, présente le cycle de vie du saumon et différentes facettes de la pêche sportive et commerciale.

Un aquarium naturel permet aussi d'admirer ces magnifiques bêtes qui peuvent atteindre 35 kg. Après avoir visionné le film qui relate toutes les étapes de la vie d'un saumon, de la fraie en rivière en passant par le séjour en mer puis le retour à la même rivière pour se reproduire, on ne peut qu'admirer la combativité de cet animal. Une statistique est éloquente : sur 7000 œufs pondus, seulement 4 saumons réussiront à compléter le cycle, c'est-à-dire revenir à leur rivière natale pour se reproduire soit un taux de 0,05%! Quant à savoir comment les saumons font pour revenir à leur rivière après des séjours de un à trois ans en mer, c'est toujours un mystère, dame Nature nous en met encore plein la vue!

Saumon sauvage dans un aquarium naturel

Le village de Laerdal est très fier de son histoire. L'Office de tourisme nous invite à faire le tour à pied du vieux quartier pour admirer les vieilles maisons en bois, les entrepôts et cabanes de pêcheurs datant des 18e et 19e siècles.

Briskdalbreen, le glacier et sa chute

Nous quittons le Sognefjord pour se diriger vers le glacier Jostedalsbreen qui forme la plus grande calotte glaciaire d'Europe continentale. Pendant des années, ce puissant glacier a continué d'avancer alors que la plupart des glaciers reculaient en raison du réchauffement climatique. Mais aujourd'hui, le Jostedalsbreen a succombé et il recule également. Il reste toutefois imposant abrasant jusqu'à 400 000 tonnes de pierres par an. D'une superficie de 487 km2, il atteint par endroits une épaisseur de 600 m. Facile d'accès en quelques endroits, nous avons pu admirer sa couleur bleutée et nous approcher de la glace. La rando vers la langue du Briskdalbreen nous a offert de magnifiques paysages. Partout des chutes témoignent de la quantité phénoménale de glace et de neige formant le Jostedalsbreen. Et que dire des rochers que nous côtoyons pour nous rendre au glacier. Eux aussi, ils ont gardé les cicatrices de la masse de glace qui les a broyés il y a quelques milliers d'années. Encore une fois, la nature est impressionnante!

En route vers Geiranger par la vieille route

Pour atteindre le réputé fjord de Geiranger, nous choisissons d'emprunter la vieille route de montagne, la «Gamle Strynefjellsvegen» au lieu du tunnel plus rapide mais nettement moins scénique et nous n'avons pas regretté notre choix. Considérée comme un chef-d'oeuvre d'ingénierie civile à l'époque, elle fut ouverte à la circulation en 1894. Jusque dans les années 1950, une équipe de 200 ouvriers, armés uniquement de pelles, la dégageait après un long hiver, creusant sur des kilomètres entiers une neige haute de plusieurs mètres. Les ouvriers utilisaient des plaques de terre qu'ils étendaient sur la neige  pour que le soleil les réchauffe, accélérant ainsi la fonte de la neige. Des cabanes qui stockaient ces plaques de terre sont toujours visibles le long de la route. L'ascension jusqu'au haut plateau est spectaculaire avec ses filets d'eau tombant des hauteurs et ses petits lacs turquoises et ses torrents qui longent la route en charriant de la glace fondue. Là, sur ce plateau d'altitude la végétation est éparse, la roche est omniprésente et on s'attend à voir surgir un renne à chaque détour... mais ce ne sera pas le cas, juste des moutons. Il va falloir attendre encore quelques jours avant d'atteindre le pays des rennes. Patience...

Rude climat sur les plateaux

L'arrivée à Geiranger depuis la route de montage est spectaculaire. Ce ne sont pas moins que 38 lacets qu'il faudra négocier depuis la montagne pour rejoindre le niveau de la mer et le fjord de Geiranger. À chaque détour, le décor grandiose se dévoile un peu plus et nous arrache des Oh! et des Ah! Lors de notre descente avec le camping-car, il pleut, la brume a envahi le fjord, c'est fantomatique mais pas très photogénique. On se reprend toutefois le lendemain, sous un beau soleil et un ciel tout bleu; nous retournons grimper les lacets avec la moto et nous poussons jusqu'au belvédère de Dalsnibba à 1 500 m d'altitude qui offre un point de vue spectaculaire sur le fjord. WOW!

Le fameux fjord Geiranger

La chute des «Sept soeurs» sur le fjord de Geiranger
Le beau temps nous incite à faire une visite en bateau de ce fjord inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Sur 20 km se succèdent dans ce fjord étroit de nombreuses cascades qu'on a baptisées de noms évocateurs tels «les Sept sœurs, le Soupirant et le Voile de la mariée». On y découvre également avec stupeur quelques fermes de montagne installées en hauteur sur de minuscules parcelles à peine cultivables. Quelle idée d'aller se percher dans de tels endroits qui semblent inatteignables! Depuis les années 1960, ces fermes ne sont plus habitées car trop exposées aux avalanches et aux glissements de terrain mais une association locale les entretient et les exhibe fièrement comme une partie du patrimoine norvégien.

La route de l'Aigle
Pour quitter Geiranger, nous empruntons la route de l'Aigle qui ajoute encore de superbes photos dans notre boîte à souvenirs et, hop, en onze lacets, nous nous retrouvons sur le plateau dominant le fjord. Geiranger, on s'en souviendra longtemps. Quel endroit magnifique mais il fallait être «fait fort» pour y vivre aux 18e et 19e siècles. Imaginez, 38 lacets d'un côté et 11 de l'autre, il n'y a pas d'autre issue terrestre, sinon, par bateau mais en hiver... brrrrrrr !

Prochain arrêt, Alesund, retour sur le bord de la mer. Plutôt intriguant à prime abord de découvrir cette ville dont tous les édifices affichent un «art nouveau» indéniable et de voir l'année 1905 inscrite sur la plupart des façades. La raison en est simple : un incendie a complètement détruit la ville en 1904 laissant 10 000 de ses 12 000 habitants sans abri.


Le style «art déco» d'Alesund

«C'est l'empereur d'Allemagne, Guillaume II qui vient en aide à la ville le plus rapidement, envoyant des cargaisons de ravitaillement et des matériaux de construction. Des ouvriers qualifiés arrivent de toute la Norvège, la plupart après avoir marché plusieurs jours, et reconstruisirent Alesund en un temps record. Des jeunes architectes norvégiens, pour la plupart formés en Allemagne, dotèrent la ville du style Art nouveau caractéristique de l'époque, en ajoutant quelques ornements et motifs traditionnels, notamment vikings et celtiques. Des édifices agrémentés de tourelles, de flèches, de gargouilles et d'autres éléments fantaisistes apparurent dans toute la ville.»

L'église d'Alesund qui date de 1909 vaut aussi le coup d'oeil pour son large choeur dont chaque centimètre carré est recouvert de fresques. Les vitraux sont aussi remarquables, notamment ceux de l'aile nord qui arborent un thème marin ainsi que l'autel et la chaire finement sculptés.

Outre son architecture, Alesund est réputée pour son musée en plein air, le Sunmore Museum. Plus de 50 bâtiments traditionnels de la région ont été transférés sur le site d'un ancien comptoir de commerce en activité du 11e au 16e siècle. Les bâtiments datent surtout des années 1800 mais le plus ancien remonte aux années 1700. Outre ces bâtiments, le site abrite une collection de navires anciens et des répliques de bateaux vikings.

Les «kirkebuder»,  le pied-à-terre en ville

On y apprend que tous les fermiers de la région étaient aussi reconnus comme de bons constructeurs de bateaux puisqu'ils pratiquaient la pêche autant que l'agriculture et que la région regorgeait de pins, l'essence de bois utilisée pour fabriquer les bateaux. Très intéressant aussi d'apprendre que les petites maisons de bois que l'on voit fréquemment de long des fjords, les «kirkebuder», pouvaient servir d'entrepôts pour les produits qu'on achetait en ville et qu'on ramenait à la ferme ou, inversement, les produits de la ferme destinés à être vendus en ville mais on y laissait également des vêtements «propres» qu'on enfilait lorsqu'on arrivait de la ferme (souvent éloignée de plusieurs km) avant d'aller en ville ou à l'église; on y dormait même au besoin la nuit. De même, chaque ferme possédait un «naust», un garage à bateau. Tout l'équipement requis pour la pêche et les voyages en mer y étaient entreposés et bien rangés de sorte que très tôt le matin, à la noirceur, on pouvait se préparer et partir en mer.

Les jardins norvégiens !

Évidemment, on se régale de voir autant de toits recouverts de végétation. Fougère, mousse, graminées et mêmes fleurs décorent les toits des bâtiments norvégiens et ce, même sur des édifices contemporains. Des écorces de bouleaux étaient installés entre la tourbe et le toit de bois pour le protéger de la pourriture et des pierres installées tout autour de la toiture pour maintenir la tourbe en place. Après les jardins anglais, place aux jardins norvégiens!

Coucher de soleil vu de notre bivouac à Andalnes
Andalsnes fut une étape coup de cœur! On a tellement aimé qu'on y a dormi 3 nuits, une première depuis le début de notre voyage norvégien. La petite ville d'Andalsnes, tout au bout du Romsdalfjord n'a rien de très spécial en soi mais elle est entourée de montagnes magnifiques et les environs ne manquent pas d'attraits. Notre site de camping était tout simplement idyllique sur le bord du fjord, avec comme décor fleurs sauvages et montagnes et, en prime, des voisins français fort sympathiques, Béatrice et Gérard, avec qui il fut agréable de sympathiser autour d'un bon apéro. Pas étonnant qu'on s'y soit attardé!

L'Échelle des Troll

Andalsnes est le point d'arrivée de la célèbre Trollstigen (échelle des Troll). Avec une pente à 12 degrés et 11 virages en épingle, cette route est impressionnante à gravir ou à descendre. Elle fut achevée en 1936 après 8 ans de travaux. Plusieurs cascades dévalent ses versants et ajoutent au spectacle. La Trollstigen ne comporte la plupart du temps qu'une seule voie ce qui n'empêche pas les campings-cars et les autobus de touristes de l'emprunter. Lors de notre passage, par un beau dimanche ensoleillé, il y avait en plus une course cycliste qui la gravissait. Heureusement nous étions en moto ce qui nous a permis de nous faufiler dans les embouteillages tout en ayant une bonne pensée pour les camping-caristes qui tentaient tant bien que mal de négocier tous ces virages et croisements!

Le Mur des Troll

Il y a aussi le «Mur des Troll», la plus haute paroi verticale d'Europe dont on dit qu'elle représente le défi ultime des alpinistes. Il fut escaladé pour la première fois en 1958 par une équipe anglo-norvégienne. La paroi a coûté la vie à plusieurs alpinistes et aussi à des adeptes de «base jumping», ces derniers étant dorénavant interdits. Les montagnes qui entourent la ville sont les plus magnifiques les unes que les autres; certaines ont des sommets arrondis qui témoignent du passage des glaciers alors que d'autres sont coiffées des pics acérés spectaculaires.

Panorama magnifique autour d'Andalnes

De belles randonnées en moto nous ont permis de pénétrer dans d'étroites vallées où coulent des eaux tumultueuses et glacées venant des montagnes et où les fermiers ont réussi à s'installer et à cultiver quelques parcelles de terre.

Première prise... mais non la dernière
C'est aussi à Andalsnes que Réal a «étrenné» sa nouvelle canne à pêche. Plusieurs camping-caristes rencontrés nous ayant vanté les eaux poissonneuses du nord de la Norvège, nous avons donc fait l'achat d'une canne à pêche et, tel que promis, dès le 3e lancer, une belle prise, un aiglefin (haddock) qui nous donnera un excellent souper. C'est donc un très bon début, à suivre...

Retour ensuite sur le bord de la mer pour emprunter une autre «route touristique nationale», telle que les norvégiens désignent les plus beaux tronçons de route du pays, la Route de l'Atlantique. Cette dernière fait environ une trentaine de kilomètres mais les plus spectaculaires sont les huit derniers kilomètres où se succèdent des ponts, comme des sauts de crapaud, pour relier 17 îlots. À notre passage, le temps était pluvieux et la mer d'un calme plat mais il paraît que lorsque la tempête se déchaîne, on y ressent la force prodigieuse de la nature avec le vent et les vagues qui balaient la route. On a vu des photos, on le croit sur parole!

Bud, un village de pêcheurs sur la Route de l'Atlantique

Au départ de la Route Altantique, le petit village de pêcheurs de Bud, blotti autour de son port, demeure authentique et actif même si les morues se font de plus en plus rares aux alentours. Il fut une époque où les pêches étaient presque miraculeuses ici mais ce n'est plus le cas. Le miracle vient plutôt de l'immense champ gazier au large des côtes qui fournit 20% des besoins du Royaume-Uni.

L'un des ponts de la Route de l'Atlantique

Mais revenons à cette fameuse Route de l'Atlantique, l'Atlanterhavseien, une route touristique nationale que certains ont déjà déclaré comme étant «le plus beau parcours routier du monde». C'est un peu, beaucoup exagéré comme énoncé mais ce fut quand même agréable de la parcourir même si ni la tempête, ni le soleil n'étaient au rendez-vous, seulement un petit temps gris et pluvieux... nous sommes en Norvège tout de même!

Prochain arrêt, Trondheim, première capitale de la Norvège, aujourd'hui troisième plus grande ville du pays après Oslo et Bergen. Une longue histoire, une cathédrale médiévale, des rues larges, un centre piétonnier, une ville universitaire, de nombreux cafés et restos en font une ville charmante.

Cathédrale de Nidaros, Trondheim

«En 997, le roi chrétien Olav 1er choisit un large banc de sable à l'embouchure de la rivière Nid pour ancrer son bateau et établit une ferme à proximité. Selon une théorie plausible, Leif Eriksson rendit visite au roi deux ans plus tard et se convertit au christianisme avant de faire voile sur l'Islande et le Groenland; il fut peut-être le premier européen à poser le pied en Amérique du Nord.»

La cathédrale de Nidaros fut construite sur le site de la tombe de saint Olav, le roi canonisé et déclaré martyr après sa mort en 1030. Le culte de saint Olav prit rapidement de l'ampleur et pas moins de 340 églises lui furent consacrées en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Allemagne et dans les pays baltes. Sa tombe devint alors le point le plus septentrional des pèlerinages complétant ainsi Rome au sud, Jérusalem à l'est et Saint-Jacques-de-Compostelle à l'ouest. Si ce chemin de pèlerinage vous intéresse, sachez qu'il s'agit de 926 km entre Oslo et Trondheim, un sentier accidenté tracé surtout en montagne, beaucoup plus exigeant que Compostelle! Le culte de saint Olav perdura jusqu'à la Réforme en 1537 alors que la Norvège adhéra à l'église luthérienne.

Quant à la cathédrale, c'est le plus vaste édifice médiéval de Scandinavie. Érigée au 12e siècle, elle a été admirablement restaurée au début du 20e siècle, sa nef ayant été détruite à plusieurs reprises par des incendies. La visite guidée (en français svp) est intéressante et elle s'agrémente d'un mini-concert de l'orgue qui fait la fierté de la ville avec plus de 12 000 tuyaux! Soulignons que contrairement à ce qu'on a observé ailleurs en Europe dans les églises catholiques, les visites d'églises en Norvège sont payantes; d'ailleurs tout est payant en Norvège, même l'entrée dans certaines galeries d'art sont payantes...!

S'embrasser sous l'arche du vieux pont porte chance !
À la sortie de la cathédrale, nous avons la chance de rencontrer Nina, une charmante dame native de Trondheim qui venait de fleurir la tombe de ses ancêtres. Très fière de sa ville, elle nous pointe les principaux sites à visiter et nous conduit même sur le «Gamle Bybro», le pont de la vieille ville qui offre une vue superbe sur les pittoresques entrepôts de marchandise des 18e et 19e siècles qui rappellent ceux de Bergen. Elle nous chante une chanson qui parle de ce pont et nous affirme que s'embrasser sous les arches du pont porte chance, ce que nous nous empressons de faire, avec beaucoup de plaisir bien évidemment!

Les anciens entrepôts du vieux Trondheim